Décembre 2020
Mercredi 03 décembre de 14 h 00 à 16 h 00 – Ping-pong
Réunion : à 14 heures dans notre local, situé 116 chaussée de Ninove.
Entrée libre. Pour renseignements Ronald Jurrjens au 02/463 06 47 ou 0486 11 80 37







Bon à savoir - Loisirs - A la découverte de (2)
Loisirs - A la découverte de (2)

A la découverte de Tournai
Pour découvrir notre lieu de destination, depuis Dilbeek, parcourons à tire d’aile quelque 86 km. Posons-nous un instant sur la rive gauche de l’Escaut, source de vie, « rivière brillante » en pays celte.
Voici donc l'une des trois plus anciennes villes gallo-romaines de Belgique. Cité royale sous Childéric (roi mérovingien, père de Clovis),
cette ville a été la première capitale de la future France. Elle a fait partie du comté de Flandre, elle fut un bref moment anglaise, puis espagnole, autrichienne, hollandaise… avant de devenir enfin belge.!
Levons les yeux et, touchant le ciel, 5 clochers nous émerveillent alors que résonnent les joyeuses notes du carillon du beffroi communal.
T O U R N A I
... au fil des siècles, au fil de l’Escaut...
La ville vibre du double héritage culturel, flamand et wallon, le plus richement représenté dans le domaine artistique et dont, actuellement, la prestigieuse école d’art et d’architecture de Saint-Luc en assure le rayonnement avec ses quelque 4 000 étudiants.
Lieux de ralliement : la Grand-Place et l’Office du Tourisme (situé juste à l’arrière de la cathédrale) au n° 1 de la Place Paul-Emile Janson. La documentation illustrée, très complète et le plan de la ville nous guideront dans notre circuit.
Etymologie du toponyme « Tournai »
Nous retrouvons la racine celte la plus ancienne « TUR » = hauteur. Le bourg, dépendant du territoire des Ménapiens (peuple celtique de la Gaule, IVe s. avant J-C), est en effet installé sur la rive gauche de l’Escaut, surélevée et à l’abri des inondations.
Au 1er siècle avant J-C, après la conquête de la Gaule par Jules César, le toponyme est latinisé par le suffixe « acum » : TURNACUM.
C’est au bas Moyen Âge que la notation « TORNAI » est la plus usitée dans les archives en langue romane.
Le coeur historique
Un parcours entre 2 et 5 km nous attend au départ de la Grand-Place en forme de triangle dont le beffroi marque la pointe.
Nous sommes immédiatement plongés dans une atmosphère conviviale et joyeusement animée, reflet du caractère ouvert et accueillant des habitants flânant d’échoppe en échoppe lors du marché du samedi matin ou dégustant à l'une des nombreuses terrasses des brasseries, une « Brunehaut bio » ou une « Saint-Martin » ou encore un excellent café « 5 clochers »... productions artisanales, garanties de l’attachement des Tournaisiens à leur terroir.
1. Au centre, nous ne pouvons quitter du regard cet « imposant statuaire figuratif qui rend hommage » à Marie-Christine de Lalaing (1545-1582), princesse catholique d’Epinoy et héroïne lors des guerres de religion pour avoir pris la défense des convertis à la Réforme.
Cheveux au vent, prête au combat contre les troupes espagnoles assiégeant Tournai en 1581, nous l’entendons encore lancer fièrement :
« C’est moi, la femme du gouverneur qui marche à votre tête et sais braver la mort pour le service de la patrie ; suivez mon exemple, je quitterai plutôt la vie que la brêche. »
2. La cathédrale Notre-Dame classée au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2000
Du passé historique de la ville, l’édifice religieux révèle son double héritage culturel flamand et wallon
- dans le choeur gothique « Notre-Dame flamande » (1254), élément précurseur de l’art scaldien, typiquement flamand,
- et dans les deux plus importantes châsses de la cathédrale : la châsse de Saint-Eleuthère et celle de Saint-Piat, personnifications de l’art mosan, typiquement wallon. L’édifice grandiose est à lui seul un livre dont l’histoire architecturale s’est écrite dans la pierre. Gigantisme extérieur et proportions impressionnantes. Une fois le porche franchi, l’émotion nous étreint. C’est un émerveillement ! Notre regard parcourt les 134 m jusqu’au choeur gothique, traverse le transept et nos yeux cherchent la clé de voûte
de la tour lanterne…
La voilà ! Elle s’élève à plus de 50 m et sa croisée d’ogives, surmontée des 5 clochers, donne à la cathédrale une incomparable majesté.
L’imposante rosace de 7 m de diamètre surplombant les grandes orgues, diffuse une douce lumière… Tout y est contraste et cependant tout y est harmonie !
Il nous reste encore tant à voir ! Poursuivons notre visite par la chapelle gothique Saint-Louis (à droite) dans la nef ; les précieux vitraux du XVe siècle, dans le transept et une toile de Rubens, Le Purgatoire ; pour terminer par la salle du Trésor : une tapisserie d’Arras (1402) qui provient de la chapelle Saint-Esprit et qui relate, en 14 tableaux, la vie des saints Piat et Eleuthère ; divers objets de culte entre les XIIe et XIXe siècle, un diptyque carolingien en ivoire et les 2 châsses du XIIIe siècle.
3. Le Beffroi, classé en 1999 au patrimoine mondial de l’UNESCO
C'est le plus ancien du pays, sa construction date de 1188 suite à l’octroi de la charte des libertés communales par le roi de France, Philippe-Auguste (1165-1223).
4. La Halle aux Draps
Bâtiment civil construit en bois au XIIIe siècle, pour la vente des étoffes, dont l’activité artisanale avait fait la réputation de la ville et de toute la région.
La Halle aux Draps subit les affres du temps (incendie, démolition...) et fut reconstruite au XVIIe s. dans le style renaissance (inspirée de l’hôtel de ville de Gand). Sa façade au rez-de-chaussée rappelle par ses quelques arcs brisés, le style gothique. Jouxtant l’édifice, se dresse, depuis 1612, la Conciergerie.
5. L’église Saint-Quentin
Cet édifice religieux nous apparaît tel un château-fort, avec en façade ses 2 tours d’angle et sa tour carrée, type donjon.
Nous remarquerons son intérieur au style épuré, sa nef romane de la fin du XIIe siècle, son transept et son choeur avec voûtes en ogive marquant la transition entre le roman et le gothique et ses deux chapelles circulaires.
Dernière visite de la matinée :
6. Fortrouge
Cette tour d’angle défensive avec archères, de 12 m de diamètre, faisant partie de la 1ère enceinte communale du XIIe siècle fut construite sous l’impulsion du roi de France, Philippe-Auguste. Elle doit son nom à la couleur rouge de ses tuiles.
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Qui pense arrêt déjeuner ? Oui, il est grand temps ! Le guide du ROUTARD nous renseigne un restaurant, que j’ai testé et vraiment apprécié pour l’excellence des plats faits maison et pour la truculence du patron aux fourneaux : L’Îlot Doré (rue Dorez, 13B – Tél.
069 84 19 33 - contact@lilotdore.be). Spécialité : le pavé d’aloyau de boeuf aux échalotes... à tomber de sa chaise !
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Nous nous relevons et partons en direction des quais le long de l’Escaut. Nous poursuivons dans la rue Dorez, passons par la Place de Lille, la rue des Carmes, entrons dans le quartier Saint-Jacques et devant l’église éponyme, nous poursuivons dans la rue Madeleine, puis dans la rue J- F Peterinck… Voilà enfin, le célèbre pont !
Le Pont des Trous
De grands travaux entrepris en 2019, et toujours en cours, ont déconstruit les trois arches dans le but d’augmenter le gabarit navigable pour ensuite, les reconstruire en agrandissant l’arche centrale. Ces travaux ne nous permettent donc pas d’admirer tel qu’il était cet unique vestige gothique de l’architecture militaire fluviale.
En attendant qu’il retrouve son prestige, penchons-nous un moment sur son histoire et sur son nom particulier :
- construit à la fin du XIIIe siècle, enjambant l’Escaut, il aura bien servi pendant des siècles à la défense de Tournai. Ancienne porte d’eau encadrée de deux tours (courtine avec archères), il faisait partie de la 2e enceinte (18 portes) et d’imposantes grilles coulissantes permettaient de barrer le cours du fleuve.
- son nom lui vient du latin : « pontem » = le pont (on retrouve aussi la racine indo-européenne : pent = voie de passage) et « traucum » = ouverture, cavité naturelle ou artificielle au travers d’un volume. Voilà pourquoi ce pont fut baptisé de la sorte : 3 cavités artificielles (les 3 arches) dans un volume (fondation, mur, contrefort).
Par beau temps, les rives de l’Escaut nous incitent à la flânerie et au repos. Prenons place sur un banc et le guide touristique en main, nous nous rendons compte qu’il faudra revenir à Tournai pour profiter de la découverte de bien d’autres vestiges et sites emblématiques, ainsi que des produits du terroir.
Chloé Bindels
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Sources :
Guide touristique:VisitTournai, éd.2020 -Wallonie tourisme CGT - Office du Tourisme
Place Paul-Emile Janson, 1 - B 7500 Tournai - 0032 69 22 20 45
Le Routard : Belgique 2018 – Editions Hachette Tourisme
La Belgique gauloise : mythes et archéologies, Eugène Warmenbol, éd. Racine
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_Tournai
https://www.tournai.be – Découvrir Tournai
https://www.visittournai.be/passionnant/tournai-







Fièrement, devant nous, il a poussé à 72 m de haut. Il fallait en effet que le guetteur puisse voir au-delà du clocher de la cathédrale. Le droit de « cloque » obtenu de Philippe-
Auguste par les bourgeois est le 1er symbole de la séparation du pouvoir civil de celui du clergé. Les cloches du beffroi retentissaient pour appeler les échevins, lors des procès, des
exécutions, des invasions, des incendies...
N.B. Espérons la fin rapide des travaux de consolidation de l’escalier pour gravir les 257 marches car la vue panoramique vaut l’effort sportif !

Le français au Val d'Aoste
Chacun sait qu'un petit bout d'Italie est une terre historiquement francophone, la Région autonome de la Vallée d'Aoste ; nous l'appelons couramment « Le Val d'Aoste ». Sa superficie est comparable à celle de la province de Namur pour une population
de cent-trente-mille habitants.
Terres d'Aventure
Une longue histoire mouvementée
Après la fin de l'Empire romain, cette région alpine subit l'invasion des Burgondes. Elle devient ensuite possession bourguignonne jusqu'à l'aube du 11e siècle quand elle échoit à la Maison de Savoie. En 1860, la Savoie est réunie à la France à la suite du Traité de Turin passé entre Napoléon III et le Royaume de Sardaigne, mais la vallée d'Aoste, située sur l'autre versant des Alpes, demeurera enclavée dans la province du Piémont et, plus tard, dans le giron italien. Dès ce moment, les Valdôtains sont coupés de toute communication directe avec les pays de langue française. Or le français avait toujours été la seule langue de culture dans la région, il fut d'ailleurs promu langue officielle de l'administration en 1536, trois ans avant l'Ordonnance de Villers-Cotterêts de François 1er.
Au début du vingtième siècle, si 90 % des habitants utilisent le dialecte franco-provençal comme première langue, 35 % se disent aussi
francophones. Mais bientôt les lois fascistes de Mussolini prohibent l'enseignement du français : l'Italie ne peut parler qu'une seule et même langue. Pour homogénéiser la région du point de vue linguistique, des transferts de populations ont lieu : des Italiens du Sud sont déplacés dans la vallée tandis que les Valdôtains qui ne se sentent plus chez eux émigrent en masse à Genève et dans la région parisienne : il y a toujours une « maison du Val d'Aoste » à Levallois-Perret.
La lutte pour le français
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le Val d'Aoste ne comptait plus que 3 % de francophones natifs : l'italianisation forcée avait atteint ses objectifs malgré une farouche résistance qui couta la vie à plusieurs héros anti-fascistes, comme Émile Chanoux et Lino Binel.
La question s'est posée alors du futur statut de la région dans l'Italie d'après-guerre. De Gaulle souhaitait son rattachement à la France. Les Américains et les Britanniques ne voulaient pas en entendre parler, en revanche ils réussirent à convaincre la jeune République italienne de faire de la Vallée d'Aoste une région autonome où deux langues officielles seraient reconnues : le français et l'italien, toutes deux sur le même pied et à tous les niveaux, excepté le domaine judiciaire (avec la présence d'interprètes en cas de besoin). Ce fut chose faite en 1948. Il s'agit d'une autonomie réellement très poussée : 90 % des impôts restent à la disposition des autorités locales.
Un bilinguisme sans complexes
Depuis 1983, l'italien et le français sont enseignés à parts égales en maternelle, et depuis 1988 à l'école primaire : six heures par semaine pour chacune des deux langues, celles-ci devenant véhiculaires dans les autres disciplines. En 1990, ce régime est entré en application à travers tout le cursus scolaire, de la maternelle au lycée.
Bien entendu, pour pouvoir enseigner dans les écoles valdôtaines, la maitrise du français est obligatoire, de même que pour les médecins et dans la fonction publique. L'examen de français précède celui d'italien.
Au Val d'Aoste, si les conflits linguistiques sont rares, c'est sans doute dû au système d'apprentissage égalitaire des deux langues qui a toujours empêché la formation de communautés linguistiques séparées.
Les gens sont réellement bilingues : ils vous répondent en italien si vous leur adressez la parole en italien, en français si vous leur parlez en français. Je suis entré dans un magasin en disant : « Buongiorno ou bonjour ! », la commerçante m'a répondu : « C'est la même chose ».
Un visiteur de langue française se sentira presque chez lui dans ce pays : toute la toponymie est française (Courmayeur, Pont-Saint-Martin, Saint-Vincent, Cogne, Pré-Saint-Didier, etc.), l'affichage public est scrupuleusement bilingue, quant à la publicité, elle est libre : tout dépend de la clientèle, mais comme le tourisme est l'une des principales ressources de la région et qu'il se compose surtout d'italophones et de francophones (Français, Suisses, Belges), encore une fois les deux langues sont bien représentées.
(Licence Pixabay)
Un dialecte « national »
Bien que la langue maternelle des habitants soit davantage l'italien que le français, la vraie langue véhiculaire, entre les gens,
dans le privé, c'est le franco-provençal, le dialecte traditionnel du Val d'Aoste ou « Lo Val d'Aoûta ». C'est, à peu de chose près,
celui qui était largement utilisé autrefois en Suisse romande, en Savoie et même jusqu'à Lyon. Linguistiquement, c'est l'une
des trois variétés du gallo-roman, avec les langues d'oc et d'oïl.
Et la Francophonie ?
On peut dire que le français revient de loin, au Val d'Aoste. Alors, pourquoi la région n'est-elle pas membre de l'Organisation internationale de la Francophonie ? Parce que ce n'est pas un État souverain : il faudrait pour cela que l'Italie entre dans l'OIF, ce qui n'empêche pas le Val d'Aoste d'être membre de l'Association internationale des Régions francophones (AIRF), de l'Union de la Presse francophone (UPF) – Le Peuple valdôtain est l'organe officiel de l'Union valdôtaine, le parti au pouvoir – et de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie. Par ailleurs, il est régulièrement invité aux Sommets de la Francophonie depuis celui de Maurice, en 1993.
« Le français, au Val d'Aoste – m'a déclaré une institutrice de l'école primaire de Cogne, qui cherchait une comparaison - c'est comme une religion ! »
NOTES
1) On prononce normalement « oste », « le val d'oste », ce qui explique l'adjectif « valdôtain ».
2) Aoste, ou Aosta en italien, provient du nom de la ville fondée par les Romains sous le règne de l'empereur Auguste : Augusta Praetoria.
Des dérivés du nom d'Auguste sont fréquents en français : le mois d'aout, la ville d'Autun (Augustodunum), etc. De même que la ville d'Augsbourg, en Allemagne.




Le Musée des Beaux-Arts de Tournai
En mai, lorsque nous flânions le long de l’Escaut, nous nous étions promis de revenir à Tournai. Je suis contente de vous y retrouver, aujourd’hui.
Partons immédiatement sur les pas de notre estimé architecte, Victor Horta, et découvrons une de ses superbes réalisations dans le style Art nouveau : le Musée des Beaux-Arts (*), qui fut construit pour répondre au souhait de son ami et mécène bruxellois, Henri Van Cutsem, ayant légué l’ensemble de sa collection à la ville de Tournai.
Prototype architectural à l’échelon international par sa modernité, sa construction a commencé en 1912 sur le site de l’ancienne abbaye Saint-Martin. Les travaux interrompus pendant la 1ère guerre mondiale, le musée ne put être inauguré qu’en 1928.
Classé au patrimoine de Wallonie en 1980 et à titre de patrimoine exceptionnel en 2013, il est situé dans le quartier de l’Hôtel de Ville et pour nous y rendre, nous profitons d’une balade dans les très beaux jardins qui rehaussent avec prestige le style néoclassique du bâtiment administratif.
Dans son écrin blanc, le musée nous apparaît majestueux et imposant.
Au 1er coup d’oeil, il nous impressionne par sa stature robuste ; puis il nous séduit par l’élégance de ses rondeurs en façade et par ses colonnes osant le mélange du style grec classique (le chapiteau) avec l’enroulement végétal à la base du fût ; l’empreinte reconnaissable entre toutes de Victor Horta dans l’Art nouveau.
L’impatience se fait sentir dans nos rangs… et, sans plus attendre, nous franchissons la porte d’entrée. Notre regard s’est arrêté sur les pattes de tortue qui ornent les poignées…
Le souci du détail répondant à l’exigence de son concepteur ! Parce que, si nous trouvons l’aspect du bâtiment quelque peu étrange, mais original, et si nous avions pu en faire part à Victor Horta, il nous aurait approuvés et nous aurait raconté avec force détails comment, en bousculant la tradition, il avait imaginé un musée épousant la forme d’un animal : une tortue
Dès 1911, son plan terrier (voir photo), est définitivement établi et cet aspect inédit en architecture confirme le talent visionnaire de Victor Horta, ayant su allier sécurité et luminosité, ses deux critères prioritaires.
En effet, comme pour un gardien, en nous trouvant dans le « ventre » de la tortue : l’atrium, nous profitons d’une vue panoramique sur toutes les salles d’exposition latérales localisées dans les pattes de l’animal. Cette disposition unique en son genre, profitant d’une vision quasi à 360°, permet d’assurer efficacement la sécurité du musée. Un défi à ne pas négliger !
De plus, la couverture intégrale de l’édifice par des verrières lui assure une luminosité naturelle et diffuse exceptionnelle et qui contribue aussi à créer une atmosphère quelque peu intime, bien différente des grands musées contemporains. Atmosphère propice à la contemplation des oeuvres que je vous laisse découvrir au fil de votre parcours…
Les collections se succèdent du XVe au XXe siècle. Parmi 3 000 toiles, dont un roulement est assuré régulièrement, nous aurons le loisir de découvrir des oeuvres des primitifs flamands, tels Rogier van der Weyden, Pieter Bruegel le Jeune... Peintures, sculptures, vases, objets divers…
Pour la section des XVII et XVIIIe siècles : Rubens, Watteau, Rembrandt, Van Dyck, Jordaens… Pour le XIXe s. les toiles géantes de Louis Gallait évoquant la peste à Tournai et l’abdication de Charles Quint sont des plus impressionnantes ! Sans oublier les deux seules toiles impressionnistes que possède la Belgique : Argenteuil (1874) et Chez le Père Lathuille (1896), d’Edouard Manet acquises puis léguées par Henri Van Cutsem qui considérait que : « l’art devait jouer un rôle social important » ; en cela, en accord avec les idées du peintre brisant le « monde idéal de la figuration classique en s’appliquant à contredire l’usage du modèle académique traditionnel, revendiquant un évident plaisir à peindre avec une touche épaisse et libre... ».
J’entends parmi vous : « C’est certain, nous reviendrons ! »… Oui, comme moi ! Tant encore à explorer, savourer, découvrir…
Chloé Bindels
Sources :
Le Guide du Routard 2018 : Belgique. Editions Hachette-Raffaella Crispino : Guide de l’exposition : Open Field/Festival Europalia Trains&Tracks 29.01.2022 > 18.09.2022
https://mba.tournai.be
https://www.tournai.be/les-musees-de-tournai/musee-des-beaux-arts
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_des_Beaux-Arts_de_Tournai
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Victor_Horta
Photos : Chloé Bindels






ssociation ulturelle de ilbeek
